08/08/2013 - Visite guidée de la prison

💾 2013

Vous pensez que j’ai l’étoffe d’un directeur de prison? Laissez-moi vous présenter ma nouvelle prison: Autosave, et vous jugerez après!

Une prison moderne mais mal aimée

Au départ, Autosave mise tout sur le confort des détenus. Mais, il y a toujours un « mais »:

  • Une cour intérieure avec parquet en bois précieux, arbres, table de billard et équipement de sport – tout cela n’est même pas visible sur la photo tellement la cour est gigantesque! Peut-être que c’est là qu’est parti tout mon budget?
  • Des douches communes pouvant accueilir 10 personnes. Dommage, Autosave compte déjà 26 prisonniers.
  • Une holding cell avec 4 bancs, 3 lits et des toilettes privées. Derrière la porte des toilettes, on trouve souvent un détenu inconscient, ou alors une cuvette détruite.

Autosave manque de place, j’ordonne la construction d’une deuxième holding cell avec trois fois plus de lits. Les nouveaux détenus y sont placés en priorité, ce qui cause la jalousie des « anciens ». Ils trouvent alors un moyen de pouvoir dormir: déclencher des bagarres et être puni en confinement solitaire – les cellules de confinement solitaire d’Autosave comprennent un lit et des toilettes! (mais pas forcément d’éléctricité)

Le début des temps troublés

Le chef de la sécurité est anxieux. Les bagarres se reproduisent souvent. L’infirmerie se remplit et j’hésite à engager un 3e médecin. Sur ses conseils, je déclenche une fouille généralisée des détenus. Parmi les objets récupérés sur les prisonniers, un fusil à pompe et un fer à repasser…

« Un fer à repasser? Comment c’est possible? Je n’ai même pas de buanderie! »

Le chef de la sécurité m’agrippe par le col et me secoue comme un poirier.

« Imbécile! C’est le fusil à pompe qui devrait vous alerter! Les détenus préparent quelque-chose j’en suis sûr! »

La révolte

Ce matin-là, Autosave reçoit 8 nouveaux détenus. Une partie des gardes se charge de l’intégration des nouveaux occupants tandis que la deuxième équipe emmène les détenus aux douches. C’est là qu’une révolte éclate.

Les gardes font de leur mieux mais n’arrivent pas à contenir les assaillants et la bagarre s’étend jusqu’au couloir menant à la cantine. Mes effectifs sont débordés. Je dois appeler la police anti-émeute.

Les cars de la police arrivent en dérapage dans la zone de livraison de la prison. Les gardes se fraient un passage dans la holding cell ensanglantée puis arrivent sur le champ de bataille en brandissant leurs matraques. Au bout de plusieurs minutes de combat, le calme revient enfin. Tout le monde gît à terre, blessé, inconscient. Deux de mes gardes sont morts. Les douches sont en ruine.

Les temps troublés

Dans les heures qui suivent la révolte, la prison vit dans la confusion. Certains prisonniers se promènent librement – ils ont fait les poches aux gardes assassinés! Je n’ai pas l’argent de recruter de nouveaux gardes, ni de construire des bureaux aux nouveaux employés de la prison.

Le contremaître erre dans la morgue, dépité. Un policier mort a été posé sur un lit d’hôpital, tandis qu’un prisonnier a été tiré de force vers l’infirmerie, où il continue de dormir…

Comme si cette confusion ne suffisait pas, les cellules individuelles ne le sont plus vraiment. Ici, nous avons 2 détenus qui ont décidé de cohabiter… (pas pour longtemps je pense, vu que celui de gauche pense à un meurtre et que celui de droite est un détenu haute sécurité).

Le manque de fonds se fait ressentir à tous les niveaux. Les cellules ne sont plus entretenues. Mais les détenus ne pensent même plus à s’enfuir… surtout lorsque leur lit flotte dans l’eau des toilettes.

On remonte la pente

Heureusement, les jours passent et mes fonds se débloquent enfin. J’engage du nouvel effectif, je fais construire de nouveaux bureaux et cellules. Les fouilles sont désormais très strictes! Même un prisonnier relâché a droit à sa fouille ! Zéro pitié!

Ainsi se termine cette petite visite au sein de la prison Autosave. Actuellement, nous comptons près de 40 prisonniers, avec toujours aussi peu de fonds et d’effectifs, mais avec une cour intérieure toujours aussi belle !