25/01/2014 - Hearthstone (Open beta)

đź’ľ test, 2014

Hearthstone est le nouveau jeu de cartes online de Blizzard, qui a pour thème le monde de Warcraft.

Voici mes impressions après une petite soirée passée sur l’open beta.

Le principe du jeu: baston !

Les créatures ont 3 stats: le coût en mana (bleu), l’attaque (jaune) et les points de vie (rouge)

Dans Hearthstone, chaque joueur incarne un héros d’une certaine classe tirée de WoW (shaman, hunter, warrior…). La classe détermine le type de deck que l’on peut construire.

Pour se taper dessus, on peut poser des créatures (la plupart ont des aptitudes qui se déclenchent quand elle arrive en jeu), lancer des sorts, ou alors faire attaquer le héros (via une carte « weapon »). Toutes les cartes nécessitent de la mana pour être activées.

La génération de mana est ultra-simplifiée: le compteur augmente d’un point à chaque tour sans que l’on puisse influer dessus.

Chaque héros a 30 points de vie, quand ce nombre tombe à zero, la partie est perdue!

Les règles sont tellement simples que n’importe qui peut jouer à Hearthstone. Blizzard a crée un jeu d’abord facile, casual-friendly au premier regard. Mais est-ce que ça veut dire que Hearthstone n’est pas intéressant ?

Déjà, Hearthstone a quand-même quelques spécificités de gameplay intéressantes:

  • Ă€ tout moment, une crĂ©ature peut viser le hĂ©ros adverse au lieu d’attaquer une autre crĂ©ature.
  • Le joueur qui commence second reçoit une carte qui lui permet de gagner exceptionnellement un cristal supplĂ©mentaire.
  • Les cartes secrètes, jouĂ©es face cachĂ©es, permettent d’ajouter un peu d’imprĂ©vu aux parties
  • Les buffs s’accumulent sur les crĂ©atures de façon permanente, comme dans le jeu de cartes Elements!

Graphismes et sons: trop c’est trop!

Un soleil brille de mille feux tandis que votre carte vole majestueusement au-dessus du plateau.. mais on s’en fout !

Hearthstone reprend l’ambiance cartoon de Warcraft. Le tutorial est insupportable: les héros se lancent des taunt verbaux, les créatures grognent quand elles entrent en jeu, façon Pokémon! Un péon orc imaginaire ajoute « travail terminé » à chaque action que l’on fait. Et quand on gagne un partie, des feux d’artifice apparaissent.

Les effets visuels sont présents à chaque coin du jeu. Des fois, c’est agréable (les cartes ressemblent plutôt à des pierres qu’à des cartes toutes plates), et souvent, c’est désagréable. Cet ornement ralentit et infantilise le jeu.

Cerise sur le gâteau, l’interface est entièrement pensée pour les tablettes tactiles: gros boutons, drag and drop, aucun scrolling…

Bref, on peut très vite détester l’ambiance de Hearthstone. Solution partielle: couper le son et la musique, mais cela ne nous épargne pas la longueur des effets visuels et sonores!

La progression via le farm

9 héros à level, à vos marques, prêts, farmez !

Le joueur débute avec un seul héros (le mage). Il peut débloquer 8 autres héros en battant l’ordinateur dans le mode Practice. Pour avoir le maximum de cartes de base, il faut monter tous les héros au niveau 10. Bienvenue dans le farm !

Ensuite, certains achievements progressifs permettent d’obtenir des boosters. Autant dire que des boosters, je n’en ai pas vu beaucoup cette soirée… Mais évidemment on peut s’en procurer en sortant la carte bleue.

Conclusion

Je n’ai pas encore assez vu de Heartstone pour avoir un avis définitif, mais il se place d’ores et déjà dans les jeux « coffee break » brutaux et conviviaux. Blizzard a voulu plaire à un maximum de gens, et il a sûrement réussi son pari. Via Battle.net, les starcrafteux, les diabloteux et les WoWeurs pourront se détendre sur une petite partie de cailloux magiques Heartstone.