On vous dira, si vous cherchez un bon jeu de caisse: allez voir sur console. Parce qu’il faut voir ce que l’on appelle un “bon jeu de caisses” aussi… Moi je veux de quoi améliorer mon bolide, voire mon pilote, je veux des circuits variés, une physique assez réaliste pour ne pas décoller du sol au moindre caillou sur la route, et puis je ne veux pas avoir l’impression de conduire un mammouth en décongelation. Et puis vu qu’on est sur PC, il serait sympa d’avoir un mode multijoueur qui tienne la route…
Vu que c’est la mode dans nos rues et dans nos PC, le tuning se retrouve maintenant dans les jeux vidéo… Alors, verdict ?
Attention: sensations fortes
Je reviens du supermarché avec la boîte NFSU en poche, certain d’avoir déniché LE jeu de caisse du moment. A vrai dire, le jeu joue à fond sur des principes fédérateurs: la vitesse (si possible quand il y a de la circulation autour), l’ambiance underground (livrée avec du gros son et jolies filles), et cette mode du “custom”, nouveau “lifestlye” mondial. De quoi convaincre facilement n’importe quel ado en mal de fun.
Les sensations fortes commençent dès le premier lançement du jeu: après la vidéo d’introduction, un écran noir m’accueille. Sur le net, des témoignages concordent sur le fait que la version européene du jeu est défaillante sur bon nombre de machines… et les joueurs sont parfois obligés de se rabattre sur la version warez américaine. (applaudissements de la foule) Après une série de manips obscures, le jeu se lance finalement.
Courses, épreuves et carrières
NFSU propose trois modes de jeu: le mode Underground, où vous faites carrière dans le milieu en partant de zéro. Le mode Course Immédiate, qui permet de jouer avec les voitures que vous avez débloquées sur les circuits que vous avez débloqué. Et le mode multijoueurs, qui consiste à s’inscrire sur les serveurs de EA Games pour jouer online.
Dans tous ces modes, vous pouvez vous essayer à 4 types de courses inédits: le Défi, où le dernier de chaque tour est éliminé. Le Sprint, où on joue contre la montre. Le Drag, qui est une course en ligne droite façon dragsters. Le Drift, où vous devez effectuer un maximum de figures et de dérapages bien crissants.
Effectuer des courses vous rapporte de l’argent, mais egalement des Points de Style, calculés selon votre style de conduite. Rouler pépère ne vous apportera aucun Point de Style. Par contre zigzaguer dans le trafic à 200km/h vous en rapportera. Bref, jouez-la “underground”, et vous débloquerez de nouvelles améliorations pour votre voiture. Attention, plus vous aurez un bolide tuné, plus les points de style s’accumulent… et diminuent vite.
En mode carrière, vous aurez de quoi faire, avec 112 épreuves successives à effectuer dans le cadre de championnats “underground” (je me repète). A la clé, décals “uniques”, kits de nitro, ailerons monstrueux, voitures cachées, et j’en passe.
Y’a des trucs qui clochent
A part ses qualités évidentes (graphismes impeccables, notamment), NFSU possède quelques défauts frappants. A commencer par ses circuits… il s’agit en fait de tronçons mis bout à bout dans des sens différents. Bonjour le dépaysement. Ensuite, l’effet de reflet peut s’averer trop prononcé selon les goûts (mais heureusement, le Motion Blur de la version PS2 est ici en option, donc vous n’aurez pas trop mal aux yeux).
Jouer avec un volant n’apporte pas grand-chose au plaisir de jeu: on a juste l’impression très prononcée de conduire un train.
Autre deception, il n’existe pas de moyen d’importer de nouvelles voitures dans le jeu (c’était le cas dans les anciens Need For Speed!). L’importation de musiques est possible, mais uniquement avec un logiciel tiers…
Dernier point noir: le mode multijoueur LAN n’existe pas. C’est dommage de se rabattre sur Gran Tursimo 3 lors d’un réseau… Malgré tout un petit utilitaire tiers permet de contourner cette limitation et de jouer en réseau.
Conclusion
Liens pour NFSU
NFS Unlimited : Vous y trouverez tous les utilitaires nécessaires pour modifier les musiques de jeu, ou pour pouvoir jouer en réseau
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J’suis peut-être vieux jeu, mais je preferais PodNeed For Speed Underground est l’un de ces jeux a 55 euros, le type de jeu de notre époque: toujours plus cher, et toujours moins intéressant. En allant jusqu’au bout, les gars d’EA auraient pu nous pondre un jeu complet, exempts de bugs et permettant une customization plus complète. Mais ce n’est pas le cas. Il ne reste plus qu’à vous rabattre sur les sites non-officiels, où les fans se déchirent pour ajouter de nouvelles fonctionnalités au jeu (mode réseau, pour ne citer que lui).
Testez le avant de l’acheter, mais reflechissez à trois ou quatre fois avant de débourser.
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